
Qu’il est agréable d’être le parrain d’un enfant qui grandit harmonieusement !
Sur un plateau (dont je n’oublie pas qu’il fut baptisé ainsi en référence à l’une des premières pièces, jouée ici par les fondateurs de ce rendez-vous biennal), va nous permettre, une nouvelle fois, de partager ensemble la passion du spectacle vivant.
Autour de la belle équipe du Festival, qui connaît bien le théâtre pour le pratiquer avec assiduité, je veux saluer les bénévoles, qui portent cette parfaite organisation, unanimement appréciée par les compagnies invitées et par les spectateurs.
Je veux également saluer les élus, qui savent s’impliquer, et soutenir les activités culturelles de cette grande cité au rayonnement international.
Je veux saluer les médias, qui se font fidèlement l’écho de ces subtils instants que nous allons consacrer à entendre le chant des planches.
Je veux remercier ma jeune et talentueuse consœur, Léonore Confino, dont l’écriture s’impose comme une de celles qui comptent, de bien vouloir partager ces moments avec nous, et de me rejoindre dans ces tables-rondes, ces débats, ces rencontres avec le public et les compagnies, qui constituent une des originalités de ce Festival.
Je veux remercier les comédiennes, les comédiens, les techniciennes, les techniciens, tous ceux qui sont dans l’ombre ou la lumière, mais qui réunissent leurs talents, leurs énergies, leurs angoisses, leurs exaltations, leurs questionnements, leurs doutes, leurs certitudes, pour que le théâtre, une fois de plus, puisse nous poser, à nous, spectateurs et citoyens, cette question si futile et essentielle (futile parce qu’elle n’a sans doute pas de réponse, essentielle parce qu’il convient quand même de se la poser) : comment se porte notre monde ?
Jean-Paul Alègre
Voir le portrait de Jean-Paul Alègre + d’info
.